Haruki MURAKAMI, 1Q84

Parution en langue française en septembre 2012,

Lu dans l’édition 10/18 de novembre 2019

Belle traduction de Hélène Morita

J’ai découvert Haruki Murakami récemment avec le recueil de nouvelles « Des hommes sans femmes », un choc, une révélation ! Ensuite j’ai poursuivi avec « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil », retrouvant un conteur hors pair mais sans atteindre la magie du premier livre lu. Quand un ami m’a proposé 1Q84, j’étais à la fois curieux – cela évoquait le tout premier livre chroniqué sur ce blog, le fameux 1984 de George Orwell – mais aussi méfiant devant les trois tomes de plus de cinq cents pages chacun… La renommée aussi de l’œuvre, classée « Best-seller mondial », était de nature à provoquer chez moi un mouvement de recul.

Leos Janacek, Orchestre Philharmonique Tchèque, direction Jakub Hra, pour le concert du nouvel an 2020. Extrait de la Sinfonietta, le 3ème mouvement. Cette petite symphonie, sorte de fil conducteur du récit, est une ode à la nature et à la vie. Elle s’accorde parfaitement au climat virevoltant de l’histoire. Et quel son, au niveau des cuivres notamment, dans cette version !

J’ai ouvert le tome 1 et lu les premières pages. J’avais d’autres lectures en cours et je ne savais pas si j’allais attaquer immédiatement cette montagne de 1663 pages. Je n’ai pas eu à me poser cette question bien longtemps étant déjà totalement pris dans les filets de l’auteur. J’ai lu le tome 2 dans la foulée avec la même passion. Au tome 3, j’ai ressenti une certaine appréhension : tout était trop parfait dans ce récit mêlant un réalisme des personnages et un fantastique des plus débridés. Quel auteur serait capable de relier les fils complexes tissés dans cette « chrysalide de l’air » sans perdre le lecteur ? Tout cela, ces heures de lectures merveilleuses, ne vont-elles pas sombrer dans un dénouement tragique ou, pire encore, indéterminé – comme dans « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » – ? Il n’en a rien été : Haruki Murakami tient ses promesses jusqu’à la dernière ligne achevant une œuvre que je trouve quasi parfaite. Il a réussi sa superbe chrysalide de mots ! Du grand art et une musicalité dans le récit qui doit certainement beaucoup à la traductrice Hélène Morita (c’est elle qui a également traduit « Des hommes sans femmes »).

On retrouve dans 1Q84 – paru en 2009-2010 – bien des thèmes présents dans les deux livres lus précédemment. Au sud… sorti en 1992 alors que Des hommes… est plus récent, sorti en 2017.

Entre l’année 1984 et le monde mystérieux de 1Q84, les existences d’Aomamé (dont le nom signifie haricots de soja verts en japonais…) et de Tengo sont nouées. L’odyssée initiatique commence avec un premier tome captivant, la mise en place du récit, l’installation dans une autre dimension, celle des deux lunes. Cela fonctionne parfaitement même pour moi qui ne suis pas un lecteur habituel de fantastique. La suite évolue vers le thriller et le roman d’amour, Aomamé et Tengo ayant vécu ensemble une expérience forte alors qu’ils étaient dans la même classe (je ne peux pas en dire plus… il faut découvrir par soi-même).

Le fantastique est au service de la vérité humaine : l’enfance malheureuse, l’éloignement des parents, la séparation, la solitude, les aléas de la vie. Sans en dévoiler trop, je peux dire que la maltraitance des femmes tient une place centrale.

Tous les personnages sont incroyablement bien définis, ils vivent réellement pour le lecteur que je suis, permettant d’adhérer à des situations bien improbables. Sans tomber dans les bons sentiments, l’empathie est la règle, même l’affreux Ushikawa, à la poursuite d’Aomamé, est minutieusement décrit et expliqué par la vie qu’il a menée depuis l’enfance. Il y a de la sociologie dans cette œuvre complexe alors qu’elle se lit facilement !

Les allers-retours avec le monde de l’enfance pourrait expliquer le recours au fantastique, au conte. Murakami développe une sorte de fable dans le récit en faisant apparaître les « Little People » qui entrent dans la pensée des gens, modifiant le cours des choses. Il y a une jubilation de l’auteur à raconter en prenant tout son temps. Cela m’évoque une sorte de spirale qui s’élève en se rapprochant de plus en plus lentement d’un centre à atteindre. Le temps par exemple de procurer une arme à Aomamé et de savoir si elle s’en servira ou pas. Ce n’est pas pour rien qu’une des superbes nouvelles dans « Des hommes sans femmes » est Schéhérazade, une histoire présentée comme vraie car un bon conteur « doit être crédible s’il possède son art ». Une femme, cette Schéhérazade magnifique, racontait des histoires sans fin à son amant captivé. Ici la Schéhérazade est Aomamé. Plus que Tengo elle est le personnage principal du récit. Tengo est un jeune écrivain d’une trentaine d’année qui cherche sa voie. Il vit dans la solitude, le ressentiment de ses jeunes années, des questions qu’il se pose sur ses parents, avec l’espoir fou de revoir cette Aomamé, seul souvenir heureux de son enfance.

Tengo est un personnage fort et faible à la fois tout comme Komatsu, son éditeur pour le livre « La chrysalide de l’air » où il a joué le rôle de ghost writer. Il n’est pas moteur dans l’histoire, à la différence d’Aomamé… Il absorbe les évènements et les retranscrit en romans. Il est certainement pour une grande part l’auteur lui-même. Un autre personnage fort du monde de 1Q84 est Tamaru, ce professionnel de la sécurité au service de la vieille dame fortunée, liée aussi à Aomamé, s’étant donné pour but de venir en aide aux femmes victimes d’hommes violents, de manière « définitive » si besoin. Ce Tamaru est une sorte de justicier agissant méthodiquement dans l’ombre, tout comme l’écrivain qui est là pour tout régler pour le lecteur.

Aomamé lit Proust. Tamaru cite Tchékhov et Jung, pas mal pour un garde du corps ! Pour Tengo, dans sa relation compliquée avec Fukaéri – il a réécrit le roman de cette jeune femme de dix-sept ans et en a fait un roman à succès –, il est question du dit des Heiki, de Tchékhov et d’Orwell (il explique alors, à peu près… que son livre n’est pas le 1984 d’Orwell car il ne réécrit pas l’histoire collective, il réécrit son roman à lui). En mettant autant de références littéraires, Murakami met sur la voie de l’interprétation possible de cette œuvre ambitieuse. Dans 1Q84, il décrit magnifiquement le processus de création pour l’écrivain. Si ce dernier est crédible, il peut inventer de toute pièce un univers, le sien. Mais je comprends qu’il va bien plus loin, en affirmant pouvoir découvrir des voies de passage vers un autre mode de perception hors du monde apparent, superbement mis en images dans le texte. Ces voies sont étroites et incertaines. Elles permettent de recoller les morceaux, épars ou perdus par le temps, du passé. Un voyage initiatique pour vivre pleinement, sortir de la solitude et du ressentiment. Il exprime son art comme un conte foisonnant expliquant le réel, en prise avec lui et l’influençant également.

Un très grand livre que je vous conseille si vous voulez rêver tout en réfléchissant au processus de la création littéraire. De très belles heures de lecture selon moi ! Le titre est en lui-même génial, le Q remplaçant le 9 de 1984 pour mettre hors du temps réel ce récit, avec Q comme question comme l’explique elle-même Aomamé. A noter qu’au Japon, on prononce « Q » à l’anglaise « kjuː » et le « 9 », lui, se prononce « kyū », d’où la même lecture de 1984 et de 1Q84.

Citations :

« L’écriture au premier regard semblait modeste et sans défense, mais une lecture attentive permettait de comprendre qu’elle était minutieusement calculée et ordonnée. Rien de superflu et, en même temps, l’indispensable était là. Les descriptions étaient riches de nuances et de précision, en dépit du peu d’expressions descriptives. Et, plus que tout, on sentait dans l’enchaînement des phrases comme une superbe mélodie. Même sans lire le texte à haute voix, les lecteurs pouvaient y percevoir une juste harmonie. »

« Ce serait trop long de tout t’expliquer, mais la chrysalide de l’air, à l’origine, c’est un pur produit de l’imagination, quelque chose de chimérique. Plus maintenant pourtant. La ligne de partage entre le monde réel et l’imaginaire est devenue floue. Dans le ciel brillent deux lunes. Et ce phénomène est également issu du monde de la fiction. »

« Tengo regarda le visage de son père. Le comprenait-il ? Dans ce contexte, il n’y aurait rien de bizarre à ce que tu aies détaché ton esprit de ton corps, et que tu l’aies déplacé dans un autre monde où tu peux évoluer en toute liberté. Comme si les règles du monde qui nous entoure avaient commencé à se relâcher. Et ainsi que je te l’ai dit, j’ai la sensation étrange que oui, tu le fais vraiment. Par exemple, tu es allé frapper à la porte de mon appartement, à Kôenji. Tu vois de quoi je parle ? Tu affirmes que tu es un collecteur de la NHK, tu frappes avec insistance à la porte, tu profères des menaces dans le couloir. Comme cela nous es si souvent arrivé, quand nous faisions la tournée de la redevance, à Ichikawa. »

« Il était néanmoins bien conscient que l’ordinateur était en train de devenir un outil indispensable à la collecte de renseignements. Se rendre à la bibliothèque de la Diète, empiler sur sa table les éditions compactes des journaux et des annuaires, consacrer une journée entière à pêcher une référence, toutes ces méthodes seraient bientôt dépassées. Et le monde finirait par devenir un champ de bataille sanglant entre les administrateurs d’ordinateurs et les intrus qui chercheraient à pénétrer par effraction dans le système. »

« Les quelques journées consécutives de redoux s’en étaient allées, le véritable hiver rigoureux semblait à présent régner en maître. Les extrémités des branches de l’orme tremblaient en craquant sèchement, semblables aux doigts d’un ancêtre qui délivrerait un avertissement. »

Notes avis Bibliofeel décembre 2020, Haruki Murakami, 1Q84

34 commentaires sur “Haruki MURAKAMI, 1Q84

  1. Superbe article sur un auteur que j’affectionne depuis la lecture de « au sud de la frontière…). J’ai eu les mêmes réactions que toi en voyant ces pavés donc je ne les ai pas lu. Mais, mais la description que tu en fait est très alléchante à tout point de vue. Les personnages, le côté fantastique et la description du processus créatif de l’écrivain m’attirent. Merci à toi pour ce post .
    Tu donne envie de lire!
    Bonne journée. Alan
    P.S.: peux tu me dire comment tu inclut un lecteur de musique au sein de ta page stp?

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    1. Merci pour ton enthousiasme et tes commentaires. J’ai été surpris par ce 1Q84, le meilleur livre lu depuis longtemps. Il faut prendre le temps, aller au rythme de l’auteur, mais pour moi cela n’a été que du plaisir… Syndrome Shéhérazade… Belle journée à toi !
      Pour le lecteur son, je vais te répondre sur l’adresse de ta page contact de blog.

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  2. je n’ai pas encore lu cette trilogie mais le T1 m’attend
    je suis tombée sous le charme de Murakami avec « Kafka sur le rivage » coup de cœur magistral depuis je le découvre à mon rythme.
    J’ai adoré aussi « L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pélerinage » ou encore « Le passage de la nuit »…

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    1. En audio-livre, ça doit être sympa et faire surgir bien des images, le texte s’y prête. Par contre j’ai beaucoup de doutes quant aux adaptations cinématographiques d’une telle œuvre, viscéralement littéraire, malgré les apparences ! Moi également je n’oublierai pas Tengo (ni Aomamé, ni même Tamaru et dans un registre différent Ushikawa…)

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  3. Voilà qui est alléchant, j’avoue que je n’ai pas encore goûté à la littérature japonaise sans doute influencé par un séjour au pays du soleil levant qui ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable.
    Il faut que je découvre ce Haruki Murakami.
    Bonne idée cette musique en fond sonore.

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  4. Un des rares auteurs de la littérature japonaise avec lequel j’ai de très fortes affinités : j’ai adoré Kafka sur le rivage, et voilà un avis qui me conforte dans l’envie de replonger dans une de ses œuvres. Et hop, 1Q84 Tome 1 dans mon pense-bête !

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    1. Je reste très impressionné par la construction de ce roman et encore sous le charme. Plus que d’autres romans on peut faire sa propre lecture. Ce qui m’a ébloui c’est la force de la fable… Je sors d’une période où j’étais plongé dans les Fables de La Fontaine et je crois que cela a influencé positivement ma lecture. Le timing du au hasard était parfait. J’y ai vu une correspondance entre la nature et la vie des personnages. Mais certains lecteurs ont été déboussolés par le fantastique et le rythme particulier du récit. Si tu le lis, j’espère un retour !

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    1. Merci pour le compliment. J’ai passé de bien belles heures à lire ce roman et je trouve normal d’essayer de rendre hommage, du mieux que je peux, au talent de l’auteur (et aussi à la traductrice, Hélène Morita, qui fait un travail formidable).

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    1. Tout à fait ravi si ma chronique te donne envie de te plonger dans cette année 1Q84 où deux lunes sont visibles dans le ciel ! J’ai été par moment déboussolé par le fantastique mais très vite j’ai ressenti que ce n’étais pas une posture gratuite. Il y a dans ce livre là de Murakami, au delà de cette touche de fantastique, une étude de la complexité des rapports humains en prise au temps, à la nature et au besoin de plénitude. Enfin c’est ma lecture ! Et les premières pages, avec Aomamé dans le taxi, sur la voie rapide, est un modèle du genre. Si tu es sensible à cela, il te restera 1663 pages à lire !

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  5. Déjà lu et je partage votre avis même si la fin du tome 3 m’a un peu déçue.
    Mais maintenant, après lecture de l’article et des commentaires, je veux lire d’autres livres notamment Kafka sur la rive et je suis très curieuse de l’autoportrait de l’auteur en coureur de fond.

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  6. Vos chroniques sont toujours aussi inspirantes et agréables à lire ! J’aimerais beaucoup aimer Murakami, mais je crois que les éléments fantastiques de ces récits m’intimident – sans compter la taille de 1Q84 !
    Toutefois, « rêver tout en réfléchissant au processus de la création littéraire » est une magnifique promesse… Qui sait, je vais peut-être bien me laisser tenter ?
    Belle journée à vous !

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    1. Et vos commentaires très agréables à lire. Merci beaucoup ! J’espère que vous vous laisserez tenter car le fantastique me semble un élément poétique secondaire par rapport à la puissance de l’oeuvre. Cela permet aussi de gagner de nouvelles catégories de lecteurs, peut-être… Belle journée à vous aussi !

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  7. Bonjour, merci pour cette chronique. Je viens de terminer le premier tome d’un livre qui m’a tenu en haleine du début à la fin. D’abord l’ouvrage est particulièrement bien écrit, avec un style précis, rapide, une richesse des idées « courtes » exprimées chaque pages, riches en images et en références. L’auteur affectionne particulièrement le champs lexical du regard, et la description des tenues. La traductrice a parfaitement fait ressortir la richesse lexicale et rythmique.

    Il se passe beaucoup de choses, avec une nette progression narrative et un bon découpage des chapitres. Par ailleurs, la forme est tellement belle que l’auteur ne donne pas l’impression de remplir d’évènement un livre qui manquerait de nourriture littéraire.

    Enfin, il arrive astucieusement à mélanger les genres. Un côté assez frais voire adulescent, à travers la relation sentimentale de Aomané avec Ayumi ( du reste seul aspect de l’histoire que je trouve assez peu convaincant et je ne parle pas ici de crédibilité s’agissant d’un récit ou le rêve et la réalité se mélangent), les personnages féminins tout droit sortis d’un manga avec pour partie des fantasmes qui s’en dégagent, l’aspect un peu Tarentinesque des deux « redresseuses de torts » face à une justice des hommes impuissantes.

    Un côté conte fantastique et philosophique, sur une trame qui en appelle aux marges, aux problématiques sociales et juridiques (l’impuissance de la justice des hommes face au mal bien organisé, les violences faites aux femmes, la parole de l’enfant, les dérives sectaires); enfin un roman d’aventure au travers de ces quêtes intérieures et extérieures.

    Si parfois tout ça parait peu plausible – notamment le personnage de Ayumi et la relative indiscrétion de Aomané à son égard en dépit du caractère sensible de l’enquête- , c’est secondaire tant l’ensemble est convaincant.

    Bref je cours acheter ce 2ème tome, n’ayant pas pu récupérer d’ouvrages d’André Dhotel dans ma librairie.

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    1. Aahh! Super ton enthousiasme !😀 Et je pense que ça va continuer avec le tome 2 et 3. C’est le livre qui m’a le plus impressionné cette année. Merci pour tes intéressants retours de lecture. Belle soirée Thib !

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  8. Bonjour,

    Je suis une grande fan de Murakami, mais celui-ci ne m’a pas emballée. Une fois passé le Tome 1, en effet intriguant, j’ai trouvé que l’ensemble retombait comme un soufflé, pour se perdre dans des longueurs inutiles…
    Mes titres préférés de cet auteur sont à ce jour Chroniques de l’oiseau à ressort et Kafka sur le rivage. Comme Goran, j’ai aussi aimé La fin des temps.
    Je vous rejoins en revanche sur Au sud de la frontière…, que j’ai trouvé assez terne.

    Bonne journée.

    Ingannmic (https://bookin-ingannmic.blogspot.com/)

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    1. Merci pour ces titres que je compte bien lire. Des hommes sans femmes est mon livre préféré pour le moment et aussi… 1Q84. Je n’ai pas ressenti cet essoufflement. Fort heureusement, chaque lecteur réagit à sa façon. Bonne journée également !

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  9. Bon, celui ci est dans ma pile depuis 2012 je crois, quand il est sorti en anglais et que mes enfants me l’ont offert pour un Noel ou pour mon anniversaire. En coffret les 3 tomes. Jamais eu le souffle ni le temps de m’y plonger meme si ca me fait envie et encore plus et a nouveau apres avoir lu cette délicieuse chronique. Je devrais profiter du confinement (pas obligatoire encore mais de fait ici aussi dans le New Jersey) pour m’y plonger. Merci de m’y avoir fait repenser.

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    1. C’est mon livre préféré pour 2020 ! Beaucoup de poésie dans cette magnifique prose. Pourtant un best-seller… J’ai fait ma chronique à partir de la traduction en française de Hélène Morita. Je ne sais pas si la traduction en anglais est d’une aussi grande qualité ? J’ai déjà constaté de grande différence d’un traducteur à l’autre. Si tu le lis, j’espère un retour !

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  10. Bonjour, je n’en dirai pas davantage, à l’issue de cette critique je me procure le premier de ces ouvrages.
    Je viens de découvrir il y a trois mois à peine Murakami avec « Kafka sur le rivage » et il m’a fait forte impression, j’y retourne !
    Merci.

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    1. Si vous rentrez comme moi dans l’histoire, vous allez être pris dans les filets de cet auteur addictif et pour près de 1700 pages… Mais quel talent ! J’aime beaucoup également ses nouvelles, « Des hommes sans femmes » est un recueil qui contient des merveilles. Je viens d’acheter « Saules aveugles, femmes endormie ». Quel titre ! J’ai hâte de commencer. Bonne lecture !

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